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A la croisée des montagnes :
récit d'un camp d'été
dans les Pyrénées Ariégeoises

Après une reconnaissance du lieu de camp au cours du pont de

l’Ascension, la troupe se réunit le samedi 14 juillet aux aurores

pour le départ de Clermont-Ferrand en bus : direction le lieu dit

« Les Cravives » à Rivèrenert, village située aux alentours de St

Girons (09200).

 

C’était à voir ; nous étions vingt petits scouts auvergnats quittant leurs volcans endormis pour des sommets encore plus majestueux. La date du départ coïncidant avec la fête nationale nous parut, du reste, prémonitoire de ce qu’il adviendrait pendant ces trois semaines: ce camp allait être une fête.

 

Après une année intense durant laquelle nous, les scouts de la troupe 1ère Montagne Chamalières, avions eu maintes fois l’occasion de consolider notre niveau technique en montagne, notamment par le biais du Rallye Montagne, il nous fallait choisir une région où nous pouvions vivre un scoutisme montagnard à l’image du bienheureux Pier Giorgio Frassati, de son goût pour les choses simples et belles, sa proximité avec les pauvres et de sa devise « Verso l’alto » (vers le haut). Nous choisîmes donc et ce fut l’Ariège qui se présenta à nous. L’Ariège...les Pyrénées...une destination nouvelle, mystérieuse, intrigante pour la troupe qui, à vrai dire, avait plutôt tendance à porter ses pénates dans le massif alpin pour les camps d’été.

Après un trajet de six à sept heures, le bus nous déposa au lieu dit « Les Cravives », non loin de Rivèrenert. Après avoir rencontré le propriétaire, M. Monaco, et avoir pu constater sa sollicitude pour transporter tout notre matériel au lieu de camp avec son pick up, nous eûmes à marcher une petite heure afin d’atteindre ce même lieu de camp : un vaste plateau boisé attenant au pic d’Eychenne. Une fois arrivés là-bas, nous prîmes tout notre temps pour choisir les différents coins de patrouilles, cherchant avec la plus grande attention les endroits les plus propices du plateau. Une fois déterminés, ces endroits se transformèrent en véritables chantiers pendant toute la période des « installs » qui se prolongea jusqu’au jeudi suivant et durant laquelle nous dûmes concevoir et construire des structures en bois aptes à nous accueillir pendant trois semaines. Divers évènements comme la pluie et une longue inspection de la DDCS ne nous facilitèrent  guère la tâche mais nous fûmes satisfaits une fois les travaux achevés. Nos installations inspectées le jeudi midi, nous n’eûmes que peu de temps pour souffler puisque nous fûmes lancés en grand jeu le soir même, sur les pas de Moïse et du peuple hébreu. Le grand jeu fut éprouvant, exténuant même ; nous passâmes deux nuits à la belle sous l’orage ce qui eut pour conséquence de saper le moral de quelque uns. Au demeurant, nous dûmes surmonter plusieurs épreuves telles qu’une course d’orientation, un jeu d’approche, un « escape game », une bataille de fortins et j’en passe. 

 

Les jours qui suivirent le grand jeu furent ceux du repos et de la vie de camp ; un grand concours cuisine fut organisé entre les trois patrouilles avec pour thème l’Egypte antique. Une fois nos chefs rassasiés, ils n’attendirent pas longtemps pour nous envoyer en exploration afin d’être tranquille pour leur digestion (ils ont, il est vrai, un bon  coup de fourchette). Aussi, nous partîmes en patrouille durant trois jours à la découverte de la région et du patrimoine local. Tandis que certains d’entre nous découvrirent la ville de St-Girons et ce bijou historique qu’est le village de St-Lizier, d’autres visitèrent les villages de Rimont, Lescure et Castelnau-Durban sans oublier l’abbaye de Combelongue alors que d’autres, enfin, optèrent pour une marche en montagne. Tous néanmoins, nous fîmes des rencontres enrichissantes et c’est avec le cerveau rempli d’anecdotes que nous retrouvâmes notre lieu de camp où nous nous attelâmes à nettoyer des passages pour bétails suite aux vœux du propriétaire.

 

Les Olympiades eurent lieu le lendemain au cours desquelles nous pûmes mesurer notre force et notre agilité (grâce au tir à la corde, à la lutte et au parcours Hébert).

 

Le lundi 30 juillet et le mardi 31, toute la troupe quitta le lieu de camp pour réaliser le raid de troupe ; objectif : La Pique Rouge de Bassies dont le sommet culmine à 2676 m de hauteur, soit 1500 m de dénivelé positif à faire. Ce fut très, très, très dur... nous marchâmes environ 13h le mardi et nous eûmes le dos en compote. Par ailleurs, l’un des nôtres se trouvant indisposé pour marcher, nos chefs durent se relayer pour le porter et pour finir, appelèrent le PGHM afin de l’évacuer. Heureusement, nous étions accompagnés du père Luc originaire du Burundi qui apporta réconfort spirituel et découvrit pour la première fois de la neige. A la fin du raid de troupe, nous étions harassés de fatigue, pleins d’ampoules aux pieds mais avec l’envie de chanter une symphonie de Beethoven, signe de notre bonheur et de notre fierté. Dans le but de satisfaire l’adage « après l’effort, le réconfort », nous eûmes une sortie canyoning le mercredi après-midi qui nous enchanta puis, nous retournâmes au lieu de camp.

 

Nous consacrâmes notre dernière journée de camp à discuter de l’année prochaine mais surtout à préparer la Très Grande Veillée en l’honneur de M. et de Mme Monaco (qui furent des anges gardiens pour nous) et de leurs invités. La soirée fut belle et lorsque vint la dernière prière du soir, une atmosphère de mélancolie semblait flotter sur le camp. Nous rangeâmes nos affaires et le lendemain, après un rassemblement final émouvant (...), nous redescendîmes vers le bus après avoir fait nos adieux à nos chers propriétaires. Nous repartîmes alors vers nos foyers la tête pleine de souvenirs et avec la promesse de lendemains qui chantent.

                                                                                                         

Jean Plassart, CP du Chamois, troupe 1ère Montagne Chamalières FSE (Pour le journal paroissial "Effata")

La cordée des chamois
 
Pas de plus grand amour, que de                                             donner sa vie pour ceux qu'on aime
08/02/2018
Anthony, 11 ans, petit héros, est mort en sauvant son ami piégé dans la glace
Paris Match a relayé cette histoire d'un garçon américain de 11 ans qui n’a pas hésité une seule minute pour aller secourir son ami d’un an plus âgé qui venait de tomber à travers la glace d'un étang gelé du Queens à New York. Anthony est allé jusqu'à donner sa vie pour son ami, celui qu'il aiamit. Y a t il plus grand amour ? Y a t il quelque chose de plus à l'image du Christ qui donne sa vie pour nous sauver du pêcher ? 
Voici l'article complet : http://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Anthony-11-ans-petit-heros-mort-en-sauvant-son-ami-piege-dans-la-glace-1455119
Anthony nous donne un exemple criant de l'esprit de dévouement auquel nous invite l'article 3 de notre loi scoute. 
Prions pour la famille d'Anthony, ses proches, et pour que Dieu l'accueille dans sa miséricorde.  
Le père Sevin faisait ce commentaire de l'article 3 de la loi écrite par Baden Powell :
 
« Ce devoir passe avant tout le reste, fallût-il sacrifier son plaisir, sa commodité, sa sûreté personnelle. Le Scout doit en toutes circonstances être prêt à opérer un sauvetage, à secourir la victime d’un accident. Et il doit faire tous ses efforts pour accomplir chaque jour une bonne action, si modeste soit-elle. »
 
Et encore : 
 
« Le Scout n’est pas en règle avec sa Loi dès qu’il peut se dire le soir qu’il a accompli quelque chose de bien, une action bonne, dans sa journée. A ce compte, prière, travail consciencieux, résistance à une tentation, œuvres excellentes et nécessaires, suffiraient, mais c’est le dressage personnel au dévouement qui est la fin propre de cette prescription. »
[...]

« Faire sa B. A. », c’est, par exemple, aller chercher la provision de bois d’une voisine, indiquer la route à un étranger et l’accompagner jusqu’à ce qu’il soit sur le bon chemin, aider un vieillard à pousser une charrette à bras en montant la côte, sacrifier une réunion scoute pour porter jusqu’à la gare, à 3 kilomètres, la valise très lourde d’un monsieur encombré de deux paquets.

Et naturellement, défense de rien accepter, en remerciement ou en pourboire, même un centime ! II n’est même pas requis que le bénéficiaire de la Bonne Action nous soit connu : enlever de la chaussée un pavé déplacé qui risque de faire broncher un cheval, refermer la barrière d’une pâture où se trouve le bétail, cela compte. Oh ! évidemment ce sont là petites choses, mais peu à peu le Scout s’entraîne, le pli se prend : l’enfant en vient à ne plus se croire autorisé à dénouer son foulard que pour compter les actions qui lui ont coûté du temps ou de la peine, et il ne se contente pas d’en faire une et puis de croiser les bras : non, à l’affût de l’occasion, toujours sur le qui-vive.

Il écoute partout si l’on crie au secours.

Parfois, il a la chance de pouvoir noter : « lundi : arrêté une voiture parce qu’un petit aurait été écrasé » : un autre jour, tel jeune Assistant, malgré son horreur du sang, panse en pleine rue un malheureux qui vient d’être écrasé par un tombereau : « Je n’aurais jamais eu le courage de le faire, si je n’avais été Scout », avoue-t-il ensuite. D’autres fois, c’est l’accident, non pas secouru, mais empêché, même avec un vrai risque personnel, comme le firent ces deux petits Scouts qui, voyant brûler vif un de leurs camarades, sans se soucier des grenades dont celui-ci avait les poches pleines, au lieu de se sauver affolés comme les autres témoins de l’accident, se précipitèrent sur la victime et réussirent à lui ôter sa veste et à éteindre ses vêtements. Voilà où mène « la Bonne Action Quotidienne, si modeste soit-elle », et il n’y a plus à en sourire que ceux qui n’ont pas touché du doigt les transformations qu’elle accomplit dans des âmes d’enfants.

Je me suis étendu un peu sur cette deuxième Règle : elle est cardinale dans le système.

La valeur d’une Troupe se mesure, non à la multiplicité des brevets conquis, mais à son estime et à la pratique de la Bonne Action.»

T.Pichon

«Une jeunesse qui veut "vivre, ne pas vivoter"»

                                             

Message du CT : Merci les scouts pour cette année et ce camp !

Mes chers scouts et ma chère maîtrise,

 

Avant de vous retrouver à la rentrée scoute qui aura lieu samedi 16 septembre, ou même pour certains au premier weekend de HP qui aura lieu le weekend précédent, je tenais à vous exprimer la joie que j’ai d’être parmi vous.

 

Cette année et ce camp resteront encore une fois gravés dans mon coeur ! Notre troupe est très belle; chacun d'entre nous possède en lui une mine de trésors et de talents pour la faire grandir - en effectifs, et surtout en sainteté ! Merci à chacun pour votre motivation, vos sourires, vos BA cachées, votre maturité durant mon séjour au Canada, vos victoires lors des grands jeux, votre force de caractère lors des nuits en abris jurassiens, votre joie à toute épreuves, votre spontanéité pour lancer des chants lors des marches, vos esthétiques constructions en froissartage, votre capacité à voir la vie avec bon sens et poésie. 

Tout cela transparaît dans vos regards bienveillants, votre exigence fraternelle, votre soif d’apprendre, votre envie de progresser et de vous dépasser et la foi qui nous tient. Cela rend la vie d’un chef de troupe tout de même bien gaie, et m’aide chaque jour à faire de mon mieux pour tenir la même Promesse que vous. De plus, de belles amitiés sont nées, en cordée, en maîtrise, en troupe, et pour cela je vous dis MERCI. Bref, je suis heureux de voir une jeunesse qui comme la compagnie des types louches de Pier Giorgio Frassati, veut “vivre, ne jamais vivoter” !

 

Vous le savez bien : comme scout, on ne se considère jamais comme arrivé, on ne peut pas vivre sans défis. Alors si vous le voulez bien, ne regardez pas la vie du haut du balcon. En cette période de vacances, à chacun de se demander : "quels sont mes défis pour l’année qui vient ?” !

Ne regardez pas la vie du haut du balcon. C'est à chacun de se demander : "quels sont mes défis pour l’année qui vient ?” !

 

Je vous souhaite un très bel été, les pieds sur Terre, les yeux tournés vers le Ciel.  Verso l’alto !

Croire, Aimer, Servir !

 

                                                                                                                                                                Théophile                     

Rallye de Province : 500 scouts et grands-jeux à gogo !

Récit d'un mémorable rallye de province rasemblant près de 500 Guides et Scouts d'Europe. Retrouvez les meilleures photos sous l'article

Branle-bas de combat à la troupe 1ère Chamalières !!! Du samedi 30 avril au lundi 1er mai avait lieu un événement exceptionnel, un événement marquant, un événement qui allait rester dans notre mémoire : le rallye de province rassemblant presque 500 scouts, guides, routiers, guides aînées, louveteaux et louvettes de notre belle région d’Auvergne et d’au delà ! La fébrilité gagnait notre cœur à l’approche de cette manifestation majeure et nous pouvons dire que trois semaines avant le grand jour, entrainés et motivés par notre glorieuse maîtrise (hélas en sous-effectif), nous n’étions que trop prêts. Une chose cependant calmait l’agitation du fleuve de nos vies : le rallye se déroulait en terrain connu et ami, à savoir l’abbaye bénédictine de Randol, très prisée par notre troupe pour son cadre idyllique et apaisant et pour la vie spirituelle intense des moines qui y vivent. Vint donc le jour j et avec lui, la fin de notre nervosité (certains avoueront être soulagé de son arrivée à raison de leurs provisions de chewing-gum qui commençaient à manquer).

Partis de Clermont-Fd à 9h15, nous arrivâmes à l’abbaye vers 10h et nous ne chômâmes point pour transporter et descendre  tente et matériel dans la vallée au bord de la Monne, petit cours d’eau avoisinant le vénérable lieu. A peine arrivé, déjà exploité ; nous dûmes en un rien de temps (seulement trois heures) monter la tente, imaginer, concevoir, produire, tester puis « commercialiser » une table à feux, construire des bancs made in France (pour une fois), aménager un coins de patrouille adéquat avec la dure vie de campeur puis nous restaurer à l’aide de lentilles et de viandes savoureuses. Certains d’entre nous étant à court de temps pour réaliser toutes ces tâches, ils durent soit se passer de lentilles fondantes, soit les consommer à l’état brut pour les plus courageux (et les plus affamés) ! Vers 15h, nous remontâmes vers l’abbaye, au lieu où devait se passer le grand rassemblement d’ouverture du rallye. Il faut s’imaginer quelque-chose de grand, quelque-chose de majestueux : nous étions tous, scouts, guides, chefs, louveteaux et louvettes alignés en rang d’oignions pour écouter l’émouvant discours du commissaire de province faisant l’apologie des saints qui ont façonné la France ; vraiment, c’était beau à voir !!! A notre grand soulagement, nous apprîmes que les activités du rallye seraient faites séparément ; vous imaginez nous, scouts, nous mettre en équipe avec des guides, des louveteaux voire des louvettes !! Ce serait l’apocalypse !

Peu après ce grand rassemblement, nous redescendîmes dans la vallée et commençâmes le grand jeu par un parcours Hébert à faire en patrouille que les chefs du sous-camp éclaireur nous avaient préparé. De l’avis de tous, ce parcours était l’un des meilleurs jamais réalisés. L’un de nous osa même témérairement déclarer « Nos chefs devraient bien en prendre de la graine. », s’attirant les foudres de ceux-ci. Seules les HP étaient plus réservées et pour cause, elles avaient eu l’obligation de se mouiller les pieds et sauter dans la boue durant le parcours, de sorte que pour certains, les chaussures de marche étaient transformées en piscine municipale ! Vint ensuite la soirée durant laquelle nous séchâmes nos pieds, préparâmes le dîner puis montâmes près de l’abbaye pour assister à la TGV (Très Grande Veillée) de province. Du fait que notre troupe était de ceux qui n'avaient rien eu à préparer pour cet extraordinaire événement, nous étions un peu déçus mais, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous nous assîmes sagement et ouvrîmes grand nos yeux et nos oreilles. Une série de sketchs et de chants se succédèrent devant nous, plus ou moins bien préparés mais nous pûmes mettre l’ambiance en nous égosillant et en chantant haut et fort comme des pachydermes. Nous retournâmes ensuite dans nos tentes pour nous reposer non sans avoir auparavant adressé nos prières aux saints et saintes de France. Bercés par la douce brise du printemps et recouverts d’un manteau étoilé, nous nous endormîmes rapidement en regrettant cependant de ne pas pouvoir faire une petite excursion nocturne de démâtage des tentes des guides.

Le lendemain, nous fûmes réveillés par le son de la trompette des routiers et, après une prière et un petit-déjeuner rapidement expédié, nous reprîmes le grand jeu entamé la veille. Il fallait, de fait, gagner le plus d’argent possible (classique ; l’argent mène le monde) pour acheter des morceaux d’informations permettant de retrouver l’épée de Saint Martin de Tours. Chaque patrouille représentait une catégorie sociale moyenâgeuse différente (comme par hasard, la mienne représentait des brigands et malandrins) et nous devions soit assister à des ateliers, soit affronter les autres patrouilles en duel à mains nues (la base pour un scout, quoi) pour essayer de récolter le plus de pièces sonnantes et trébuchantes. Les ateliers, animés par les routiers et les chefs, consistaient à résoudre des énigmes, à s’initier au secourisme, à des épreuves de morses et j’en passe. Vers 11h eut lieu la trêve de Dieu et nous nous préparâmes à la messe dominicale dans l’abbaye.

Celle-ci passée et le repas englouti, nous reprîmes les épreuves et jetâmes toutes nos forces dans ce que l’on pourrait appeler une guerre de clans. Bien que les duels fussent censés se dérouler en prise de foulard, certains d’entre nous insistèrent un peu dans le clash contre l’adversaire si vous voyez ce que je veux dire !! Il faut ajouter aussi que l’Ordre de Malte, cet organisme de secourisme connu et apprécié pour ses compétences et son efficacité, était présent lors du rallye ce qui, à mon humble avis, allégea quelque peu les états d’âmes de certains. Vers 16h30, le cor résonna dans la vallée mettant fin aux épreuves de la journée. Nous rentrâmes rapidement dans nos coins de patrouille pour nous préparer et pour allumer un feu au plus vite, l’orage approchant. Un déluge s’abattit ensuite sur nous jusqu’en début de soirée et nous pûmes distinguer durant cette période deux types de scouts : ceux qui étaient en PLS, grelottant et pestant contre le rallye (des petites natures à mon avis) et ceux chantant et dansant sous la pluie (des fous à mon avis) ! Par miracle, la pluie cessa au début de la veillée et nous pûmes pleinement apprécier le spectacle, le postérieur glacé par l’herbe mouillée mais le cœur brûlant de la beauté des chants s’élevant jusqu’au étoiles. La veillée fut réussie et nous pûmes enfin y jouer un rôle. A la fin de la prière du soir, notre troupe resta auprès du feu réconfortant pour écouter les méditations de promesse de trois de nos jeunes loups. Nous profitâmes de cet instant pour se rappeler notre propre promesse et pour nous élever spirituellement. Vins ensuite l’heure du sommeil. Bercés cette fois par le bruit de quelques gouttes de pluie tombant encore et recouverts d’un manteau de nuages, nous nous endormîmes rapidement en regrettant cependant de ne toujours  pas pouvoir faire une petite excursion nocturne de démâtage des tentes des guides.

Lundi matin, 6h20. Certains de nous se réveillèrent à l’aube pour assister à la messe au village de Randol tandis que les autres que l’on pourrait qualifier sans problème de mollusques fainéants restèrent dans leur duvet pour se reposer « encore un tout petit peu ». A 7h toutefois, tout le monde était bien réveillé et levé pour le rassemblement matinal. Suivit ensuite le petit-déjeuner, plantureux et (pour une fois) comestible puis, à 8h15, nous étions au lieu de rdv donné par les chefs. Nous continuâmes le grand jeu. Après un « carré bourrin » faisant intervenir tous les CP, on sépara les scouts en deux groupe pour une bataille de fortins et c’est durant cette épreuve que nous pûmes fraterniser avec nos frères scouts des autres troupes. L’un des fortins avait fière allure et paraissait imprenable ; c’est pourquoi il ne fut pris qu’au bout de 25 minutes par une meute de scouts plus déterminés que jamais. Après cet épisode mémorable, ma patrouille qui appartenait, comme par hasard, au camp des perdants entreprit de ranger le coin de pat’ et de démonter la tente.

Nous remontâmes ensuite le matériel jusqu’à l’abbaye puis les troupes montagnes furent sollicitées pour assister à l’intronisation de la Compagnie 2ème Chamalières comme compagnie montagne ; un événement inédit !! En effet, nous avons assisté à la création de la première compagnie de guide montagne !! Mais oui c’est clair, la spécialisation alpine se répand comme une trainée de poudre ! Nous sommes heureux d'accueillir nos soeurs dans la grande aventure du scoutisme en montagne. S’ensuivit ensuite le moment fatidique : le rassemblement final et l’annonce des résultats !!! Pour notre plus grand bonheur, la patrouille du chamois de la 1ère Chamalières (comme par hasard) occupa la troisième place tandis que le lynx de la 3ème Chamalières occupa bonnement et simplement la 1ère place, remportant ce rallye de Province. Le rassemblement final se rompit sur un très solennel « ad Mariam Europa » puis toute la troupe se rassembla de nouveau à part pour la cérémonie de promesse de nos trois compères. Ce fut beau et émouvant même si il nous pris un petit trou de mémoire lors du chant de la promesse. Vint enfin l’heure des adieux et nous nous séparâmes le cœur gros avec toutefois la promesse de « lendemains qui chantent » et du camp d’été à venir...      

 

Article : J. Plassart, 2nd du Chamois, 1ère Chamalières

Photos : T. Pichon, CT

Fonctionnement des nouveaux postes d'action

Depuis cette année les postes d'action ont été regroupés en 7 postes uniques.

Nous vous dirigeons vers une page détaillée.

La HP de sortie dans la vallée de Chaudefour

Camp Hiver: course au sérum, nouvelle année, températures négatives et fondue savoyarde au feu de bois

Du 30 décembre au 2 janvier, Sanctuaire Notre Dame de l’Hermitage à Noirétable

C’est l’hiver. La neige tombe et la petite ville de Nome, située à l’extrême pointe Ouest de l’Etat de l’Alaska, est coupée du monde. La mer est gelée, et c’est la seule voie d’accès à Nome … qui est isolée au coeur de plusieurs milliers de kilomètres carrés de steppes gelées.

Nous sommes en 1925. Une épidémie de diphtérie se répand à Nome; beaucoup d’habitants attrapent le virus et en l'espace d'une semaine, trois enfants décèdent . Un seul type de sérum pouvait guérir de la diphtérie, et l’unique médecin de la ville en avait une quantité si faible qu’il ne pouvait pas l’administrer qu'à 6 personnes tout au plus. Des télégrammes furent immédiatement envoyés au gouvernement américain, et l’on trouva du sérum à Anchorage. Ce sérum fut transporté par bateau pour arriver finalement par train à Nenana. Là, un gigantesque relais d’attelages de traineaux à chiens prit la main pour transporter le sérum jusqu’à Nome... pour parcourir une distance de 1200 Kilomètres !

En l’espace de 6 jours, 20 mushers se sont relayés jusqu’à Nome et sauvèrent la ville de Nome. Ces hommes se sont illustrés en véritable héros, bravant froid, blizzard et gelures, et en n’hésitant pas à se passer de sommeil pendant de longues heures !

 

Les 4 cordées de la troupe se sont lancées dans cette aventure. Ce fut l’objet d’un grand jeu requérant de nombreuses compétences de la part de chacune des cordées : rapidité, discrétion, agilité, santé physique, transmission et stratégie.

 

Fidèle à l’article 3 de la loi scoute et à sa devise (CROIRE – AIMER – SERVIR), la troupe a pu rendre plusieurs services aux sœurs : carreaux à astiquer, carottes à trier, sol à balayer, salle à réaménager, etc. Le camp hiver fut aussi l’occasion de rendre grâce pour l’année 2016 qui se finissait, de confier l’année 2017 qui commençait, et de fêter les retrouvailles de la troupe dans des moments de joie comme la messe dominicale, les veillées au coin du feu ainsi qu'une grande fondue partagée en troupe avant de faire un grand jeu d’approche le soir du réveillon. 

                                                                                                                                                                   

                                                                                                                                                                                   T.P.   

Point culture : Histoire de la ville de NOME

 

En juillet 1898, les explorateurs norvégiens Jafet Lindeberg et Suédois Erik Lindblom et John Brynteson avaient débarqué dans l’Anvil Creek (crique de l’enclume) et y avaient découvert de l’or. La nouvelle s’était répandue durant l'hiver dans les champs aurifères qui étaient essaimés le long du fleuve Klondike, un affluant du Yukon, et engendra une rapide ruée vers l’or. L'année suivante, Nome comptait déjà plus de 10000 habitants … !

Devenir Scout d'Europe

// La 1ère Chamalières apparaît dans la vidéo de présentation des Guides et Scouts d'Europe //

La vidéo de notre camp d'été en Vanoise ! 

60 ans d'histoire en 4 minutes :   Vive le ScoutEurop'Tour !

   " En 1956, de jeunes chrétiens rêvent d'une Europe unie. Dans leur idéal de paix, ils créent la Fédération du Scoutisme Européen.
Pour fêter 60 ans d'histoire, la flamme du ScoutEurop'Tour parcourt les associations de l'UIGSE-FSE" 

 

Voici comment l'AGSE nous rappelle la grande histoire de notre mouvement, et la grande tournée qui a été lancée à travers toute l'Europe. Bravo à l'ETN vidéo !

La course à la mer ...

dans la chaîne des Puys ! 

11 Septembre 1914. La bataille de la Marne est finie. L'offensive allemande est coupée nette, et le front se consolide du Nord de l'Aisme jusqu'à la Suisse. De part et d'autre on commence à construire des tranchées. Mais les bélligérants ne veulent pas d'une guerre de position, et préfèrent, pour en finir rapidement, opter pour l'offensive à outrance. L'Empire Allemand tente de contourner le front par le Nord, ce qui conduit les deux camps à une course à la mer.

Mission 1 : se rendre le plus rapidement au lieu de camp, installer le camp avant qu'il ne soit trop tard.

Mission 2 : Les ennemis progressent rapidement, il ne faut pas se laisser déborder en trouvant le point de rassemblement donné par l’état major à l’aide d’indices répartis sur tout le territoire à défendre. 

Mission 3 : une fois tous les indices récoltés, le lieu de rassembelement trouvé, le chef d'Etat Major annonce à ses troupes :

" Bravo, l'ennemi a été découragé par votre rapidité, il ne nous débordera pas ce soir nous allons maintenant nous déplacer pour un événement joyeux, ouvrez vos lettres "; cela a été le moment propice pour que Cyrille prononce sa Promesse. 

 

 

Veillée dans les grottes du volcan du Clierzou. Thème : la construction des tranchées, les combats, la correspondance avec les familles.

Après une nuit aux températures avoisinant le -5°c, lever 6h. 

Grâce aux avancées d’hier, la tentative de débordement de l'ennemi a échoué. Les deux armées sont maintenant face à face, il faut établir le front et s'enterrer. Pour cela :

Mission 1 : évitons les mines

Mission 2 : Les mines ont été évitées, les tranchées sont creusées. Il faut communiquer avec l'arrière pour leur annoncer nos positions, mais les lignes téléphoniques ont été coupées. Trouvez le moyen de votre choix de communiquer avec le reste de votre section

Mission 3 : Les messages sont passés, il s’agit maintenant d’obtenir le plus de ravitaillement possible pour votre unité. Pour cela, n’hésitez pas à couper les lignes de ravitaillement des autres

Au terme de combats acharnés, de transmissions effrenées et de la construction de stratégie malicieuses pour désorganiser l'ennemi, le front est maintenant bien établi et stabilisé. Continuons à nous préparer et remettons nous au Seigneur pour la bataille qui s’annonce. La troupe prend le chemin d' Orcines, où la Messe est célébrée à 11h. 

Le jaguar ressort vainqueur de ce beau week-end de troupe dans la chaîne des Puys ! 

 

Le IVème rallye montagne en vidéo !

 

La troupe a vécu du 21 au 24 février le 4ème rallye des troupes montagne. 35 cordées de tous les massifs montagneux de France et de Suisse étaient présentes. Un beau moment fraternel pour rencontrer plus de 250 scouts venus de toute la France. Les cordées de la 1ère Chamalières se sont illustrées et ont été classées parmi les meilleures.

Voici le récit de 4 jours inoubliables organisés par l'équipe technique nationale montagne "Le Bouquetin" en coordination avec tous les chefs d'unités montagne. Montage : Chefs de cordée du Jaguar et de l'Hermine. Images : chef de cordée de l'Hermine et CT.

UN NOUVEAU SITE POUR LES ECLAIREURS !

Le Koudou fait peau neuve. Tu peux trouver toutes les informations utiles à tes actvités de cordée et à ta progression personnelle. C'est une mine, profites-en !

Clique sur l'image pour y accéder 

Quand la poste fait de la pub pour l'AGSE 

La chaîne youtube  LaPoste Business Solutions a publié une vidéo courant décembre 2015 pour montrer comment le développement de leur solution logistique NEOLOG a permis le parfait acheminement des calendriers Guides et Scouts d'Europe dans toute la France . Video à regarder ! 

NB: La FSE compte 30 500 jeunes pour ce qui est seulement de l'association française 

Les défi Cime

Les quatres cordées se sont lancées dans l'aventure du défi cîme ... elle vont bientôt vous faire un petit reportage de leurs nombreux projets !

 

le Lynx et sa maison sur l'eau

Le Renard au Mont Buet (3096m)

Le Pèlerinage à vélo vu par la Cordée de l'Aigle

 

La troupe de la 1ère Montagne Chamalières a réalisé un pèlerinage à vélo de Chamalières jusqu'au Puy-en-Velay pendant le week-end de la Pentecôte. Nous avons roulé sur plus de 150 kilomètres de routes départementales et monté 2400 mètres de dénivelé positif, avec nos sacs sur le dos. Nous avions testé nos vélos avant le pèlerinage pour vérifier leur état de fonctionnement.

Nous sommes partis de Chamalières le samedi 23 mai à 7h30. Chaque patrouille était libre de choisir son itinéraire. Le premier jour, nous devions aller à Saint Germain de l'Herm pour y bivouaquer. Nous avons pédalé plus de six heures mais grâce au bon esprit et à la joie de la patrouille le temps est vite passé. Vers six heures du soir, nous avons établi notre campement à coté de l'étang de la Fargette. Le soir, nous avons remis en état tous les vélos abîmés par la journée : les inévitables crevaisons, des problèmes de dérailleurs et plus de cinq chaînes cassées (c'est dans ces moments-là que la voiture balai a été indispensable).

Le lendemain, nous sommes repartis à sept heures pour aller à la Chaise Dieu, trente kilomètres plus au Sud. Après la messe, un frère de la communauté Saint Jean nous a fait visité la basilique. Quarante kilomètres nous séparaient du Puy-en-Velay et c'est pour ça que nous sommes rapidement repartis pour ne pas arriver trop tard. Deux heures après, nous étions arrivés à la cathédrale du Puy-en-Velay, fatigués mais contents. Les sœurs de Saint Jean nous ont accueillis dans leur jardin pour y passer la nuit. La nuit tombée, quatre scouts (Alexis, Eliott, Martin et Alban) ont prononcé leur promesse sur le promontoire, à la lueur des torches.

Le lundi matin nous avons rendu service aux sœurs en jardinant énergiquement pour les remercier de nous avoir accueillis. Nous avons ensuite visité la cathédrale romane du Puy-en-Velay abritant une statue de la vierge noire et nous avons participé à la messe. Après avoir déjeuné, nous sommes allés à la gare ; notre chef de troupe avait réservé deux wagons pour que nous puissions tous rentrer en train avec nos vélos.

Ce pèlerinage nous a permis de découvrir des petits villages d'Auvergne que nous ne connaissions pas, d'observer de magnifiques paysages et de prier ensemble. Nous avons appris à dépasser nos limites. Nous gardons tous un très bon souvenir de cette aventure. Merci à tous ceux qui l'ont rendue possible.

Théophile Bublot

Chef de la patrouille de l'Aigle

 

L'été en avance pour les camps de Pâques!

Rapport du camp de Pâques du Renard (Grand jeu avec L’Hermine)

Nous avions rendez-vous à 10h15 place des Bughes. Malheureusement un scout manque à l’appel, Augustin Batut n’était pas présent, tant pis nous embarquions sans lui.                                                                                                         

Arrivés à la destination de Randol nous déchargeons la voiture et nous nous apercevons que le jerricane de 20L a fui et que l’eau s’est répandue sur la moquette du véhicule, après s’être fait pardonné le CP cria le cri que tout le monde connait : le fameux « sac au dos ». Puis une descente semée d’embuches : portails, ronces, orties nous mena sur le lieu de camp.                                                                                                                

Nous trouvâmes nos lieux de bivouac à côté d’un torrent ; joyeux et plein d’entrain nous montâmes la tente et vîmes avec effroi que j’avais oublié  la grosse gamelle. Désespérés nous ne vîmes qu’une solution : aller en demander une aux frères de l’Abbaye de Randol !

 Nous finîmes de construire la table en X et les deux bancs pour quatre après le déjeuner. En début d’après-midi les deux CP s’éloignèrent avec un sac de grand jeux, peu après nous entendîmes  l’originalité de nos chef qui criaient « dépêchez- vous !». Il nous fallut construire un fortin et une fois ce dernier terminé commença une bataille de foulard. Le Renard exténué par la construction de leur fortin fut assez déçu par leur capacité à le défendre. Hélas un scout réussi à pénétrer dans notre forteresse  en n’hésitant aucunement à se lacérer les jambes avec ronces, houx et arbres épineux ! Après cette défaite il eut la vente de plusieurs lots de nourriture aux enchères acheté avec l’argent gagné lors des combats. L’Hermine acheta  un schtroumf à 20 $ pièce alors que son intrépide adversaire eut pour le même prix le paquet entier… Ensuite les CP nous firent croire qu’un largage de nourriture avait eu lieu dans le champ d’à côté et pour s’y rendre il ne fallait pas passer sur le pont qui était miné. Nos chefs crurent que nous allions nous débrouiller pour traverser à pied sec mais il ne fallait oublier que tous étaient de la 1ère Chamalières et que le diner était en jeu ! Donc sans hésiter tous se mirent à l’eau d’une température d’environ de 8 degrés. Maintenant il fallait chercher les boites de conserve sans étiquettes. L’Hermine récupéra 2 boites de ravioli et le Renard rafla 2 boites de ravioli plus 2 boites de délicieuse et onctueuse crème Mont Blanc. Après avoir contemplé notre festin nous devions constituer un maquis à l’abri des attaques allemandes. Le Renard se posta à 200m en amont, l’Hermine elle, 30 mètres en aval. Les CP nous permirent, après une longue veille et de nombreux assaut de nos envahisseurs, de regagner le coin de pat pour y dormir. Nous nous sommes couchés tard et réveillés tôt ! Toujours avec l’originalité de nos chefs « réveillez-vous » et c’était reparti pour la suite du grand jeu ! Marche d’approche difficile pour parvenir jusqu’à eux sans se faire voir, aussi à l’écoute de nos contestations ils finirent par éteindre leurs lampes. Jacques réussit à atteindre l’objectif. Paul et Brieux nous remirent un colis de haute importance à transmettre à certains canadiens. Mais peu de temps après notre arrestation par les Allemands (l’Hermine) nous découvrîmes que le colis n’était autre que leur petit déjeuner ! Il s’ensuivit une course d’orientation pendant la fin de la matinée. L’après-midi fut un temps de récupération bien méritée. Le lendemain, rangement du coin de pat avant une randonné et explo des ruines de Liauzin et un topo du frère sur Jeanne d’ Arc. Nous rentrâmes dans nos contrées épuisés mais heureux !

 

Rémi Liberge, Scout du Renard.

Et voila la vidéo du camp montagne!!

Le camp montagne vu par le Renard !

 

Jeudi 19 Février – Jour 1

 

Après un réveil difficile aux alentours de 5h du matin, toute la troupe s'est retrouvée à 6h15 place des Bughes pour charger le bus. Vers 6h45 le départ peut être donné. Notre arrivée au lieu de camp est prévu à 9h00, mais c'est sans compter sur les routes sinueuses et enneigées du Cantal … Après 5h00 de route nous nous arrêtons pour que le chauffeur fasse une pose et nous en profitons pour pic-niquer. Nous finissons par arriver à 13h00, avec beaucoup de retard. Nous trouvons rapidement un coin de pat', après avoir tiré notre traîneau depuis La Peyre del Cros jusqu'au buron où nous campons. Tout d'abord, nous déterminons un endroit bon pour mettre la tente. Augustin, Jacques, F-X et Paul font le terrassement et les murs qui abriterons la tente pendant que Rémi par couper du sapin (pour isoler la tente de la neige). Il faut ensuite faire un coin feu : nous creusons jusqu'au sol un trou dans la neige que nous comblons de pierre, le feu se fera ainsi à la surface, sur du sec et il ne créera pas un trou en faisant fondre la neige sur laquelle il repose. Nous coupons ensuite des perches, avec lesquelles nous faisons des bancs qui nous permettrons d'être assis au sec. Nous créons ensuite un mur derrière le coin feu, puis en accrochant une bâche à son sommet et en la tendant avec deux piquets nous nous fabriquons un abris, utile en cas d'intempéries. Nous profitons de ce mur pour tendre une deuxième bâche à son arrière, où nous rangeons notre matériel et notre traîneau. Le soir un bon repas chaud nous régénère avant une veillée qui s'annonce joyeuse.

 

Vendredi 20 Février – Jour 2

 

Le lendemain, nous nous réveillons à 5h30 : c'est le raid de troupe. Nous mettons beaucoup de temps à nous habiller et à préparer notre petit-déjeuner (chaud, très important), le froid nous engourdissant. Nous arrivons donc en retard au rasso, ce qui nous est d'ailleurs reproché. Nous partons finalement et au bout d'une demi-heure de marche nous vidons nos sacs à l'endroit où nous sommes sensés faire les abris jurassiens le soir. Nous repartons rapidement, ne prenant que l'essentiel, comme l'eau et le repas de midi. Augustin nous signale qu'il a froid aux pieds mais nous attaquons la montée et nous pensons donc qu'il vont se réchauffer. Jacques a envie de vomir pendant la montée qui lui semble très désagréable. Arrivés en haut un paysage magnifique nous attend mais aussi beaucoup de vent ! Comme les pieds d'Augustin ne se réchauffent toujours pas, nous décidons de prévenir Baptiste qui lui recommande de bouger les doigts de pieds et de courir. Nous voyons maintenant notre objectif : le Puy Mary et nous nous dirigeons, par la départementale enneigée, vers le Pas de Peyrol. Augustin ne sentant plus ses pieds nous nous arrêtons. Baptiste lui frotte les pieds avec sa polaire mais rien n'y fait, les pieds sont toujours froids. Nous continuons finalement jusqu'au pas de Peyrol, où nous réchauffons le riz cantonné fait la veille pour manger. Après avoir fini nos gamelles on nous préviens que le reste de la troupe nous attends derrière un rocher à l’abri du vent et qu'il faut nous dépêcher. Nous apprenons également qu'Augustin va être rapatrié en hélicoptère. Après avoir rejoint les autres, nous apprenons que nous allons être obligés de faire demi-tour. Nous rentrons donc contents de notre marche mais déçus qu'elle n'ait pas atteint son objectif. La construction des abris jurassiens est également annulée à cause de certaines complications. Nous sommes donc de retour dans nos coin auprès du feu qui nous parait d'un très grand réconfort. Le soir nous mangeons et nous nous couchons tôt car nous sommes exténués.

 

Samedi 21 Février – Jour 3

 

La nuit a été difficile et nous sommes fatigués ce matin. En effet, les 30 cm de neige tombés dans la nuit ont fait écrouler la tente deux fois. Rémi découvre au matin que son sac de couchage est complètement trempé à cause de la tente qui était sur lui pendant la nuit. Nous avons rendez-vous tôt près du buron pour un rasso. Pierre et Henri arrivent en plein rassemblement en criant : c'est le début du grand jeu. Après avoir reçu les consignes, nous courons chercher notre traîneau que nous rapportons le plus vite possible. Nous déchiffrons ensuite un message en morse et nous nous rendons au point de la carte qui nous est indiqué. Il faut être rapide et nous le sommes : nous arrivons les premiers et recevons plus de récompenses que les autres patrouilles. Nous devons ensuite faire le même chemin en sens inverse avec le cul de pat dans le traîneau. Notre infériorité numérique se fait alors sentir : F-X a mal au genou et ne peux pas tirer, Paul et Jacques doivent donc tirer à deux le traîneau où se trouve Rémi. Nous finissons donc 5ème sur cette deuxième étape. Nous devons maintenant construire un fortin en neige. Chaque cordée choisit une position qui lui paraît stratégique. Pour notre part, nous nous installons derrière un rocher et à côté d'un buisson, cela nous permet de ne construire que deux murs. Nous devons être le plus efficace possible pour finir dans les temps. Dans notre fortin, nous mettons ce que nous avons gagné pendant les deux épreuves précédentes : ce sont des soldats des cavaliers ou des canons. Le but de la bataille de fortin est de réaliser des combinaisons (une combinaison est constituée d'un soldat, d'un cavalier et d'un canon) pour les apporter en sûreté derrière la Berezina. Nous devons donc attaquer les fortins des autres, avec un foulard dans le dos, pour leur prendre ce qui nous permettra de constituer une combinaison. Si notre foulard est pris nous devons revenir à notre fortin d'origine. Nous devons également défendre notre fortin pour ne pas se faire prendre ce que nous possédons déjà. Quand nous parvenons à constituer une combinaison, un membre de la patrouille doit aller l'apporter derrière la Berezina, mais il peut encore se faire prendre la combinaison et doit donc être rapide. Une fois passé une clôture il ne peut plus rien lui arriver mais il faut ensuite qu'il passe la rivière. Après avoir mis un casque et un baudrier il descend en rappel suisse jusqu'à Baptiste. Puis il prend une tyrolienne qui lui permet de passer la rivière. Enfin la combinaison peut être validée !

Un frère de Saint-Jean, venu de Murat, arrive dans l'après-midi. Il restera avec nous jusqu'au lendemain. Sous la neige qui tombe rapidement, il nous fait un topo sur le carême, et, après, pour les scouts qui le souhaitent, nous avons la messe dans le buron.

Après le repas nous nous retrouvons en troupe pour la dernière veillée. Comme le temps est trop mauvais, nous la faisons dans le buron. L'ambiance est très bonne, et les chefs ont même prévu des bouteilles de Coca et des bonbons, bref, une veillée comme on les aime. Après la veillée, Baptiste décide, pour que nous ne soyons pas trop fatigués, de ne pas faire une adoration eucharistique toute la nuit en se relayant, mais de faire un temps d'adoration en troupe avant d'aller se coucher. Pendant une heure nous adorons donc, avec l'aide de chants et de belles citations, notre Seigneur.

 

Dimanche 22 Février – Jour 4

 

Aujourd'hui, c'est le dernier jour. Nous nous levons difficilement à 5h00 du matin et nous commençons à ranger et à charger notre traîneau. Il faut plier notre deuxième tente (FX étant allé dormir dans le buron avec tous les plus petites, ce qui nous a permis de plier la première tente la veille) mais les piquets sont gelés et ne veulent plus se défaire. Nous arrivons tout de même à laisser un coin propre et à 6h45 nous sommes devant le buron avec toute la troupe, près à partir. Dans la descente le traîneau nous paraît si léger ! Pour des raisons que j'ignore nous repartons de La Peyre del Cros pour finir notre camp à La Bastide. Nous y avons la messe qui conclut en beauté ce camp dont nous garderons tous des souvenirs inoubliables. Il ne reste plus qu'à à charger le bus et à revenir à Clermont.  

 

Jacques Fonlupt, 2nd du renard

 

Camp Montagne 2015 !!

 

Et voila un petit film du week-end père !

Quelques Photos du We Pere!

Le Renard en Patrouille dans le Sancy...

Un premier we de cordée... 

 

Au Jaguar : 10h30, départ de Clermont en patrouille pour la Fontaine

du Berger. Arrivés là-bas à 11h , nous répartissons le

matériel dans nos sacs pour pouvoir marcher sans peine

tout l'après-midi.

Nous démarrons notre périple vers 11h15 et nous nous

dirigeons d'un bon pas vers le col du Pariou. Après une

brève pause, nous décidons de gravir le Puy de Dôme

pour y pique-niquer. Notre ascension dure 30 minutes et

à 12h40 nous déjeunons au sommet entre les

parapentes.

Rassasiés, nous reprenons la route vers 13h45 et

descendons par le chemin des Muletiers . Nous faisons le

tour du Puy de Dôme par l'ouest entre forêts et plaines et

après 1h de marche nous apercevons au loin notre

objectif de la journée : la grotte du petit Suchet! Après un

long CDP, nous nous installons dans la grotte et nous

goûtons.

Le soir, nous retrouvons le Chamois et nous décidons de

faire notre jeu de nuit ensemble avec au programme jeu

d'approche et mains plates! Nous avons la chance d'assister à une magnifique descente au

flambeau sur le puy de dôme .

Le lendemain, réveil à 8h00. Nous finissons nos sacs et nous partons pour un petit dérouillage sur une petite

colline voisine.Nous petit-déjeunons et reprenons la route jusqu'à Orcines à 9h30.

Elles fut courte et nous avons croisés un grand nombre de VTT.

Nous arrivons à 10h30 à Orcines et nous retrouvons un grand nombre de scouts.

Nous rentrons revigorés à Clermont et prêt à attaquer une nouvelle semaine de cours!

 

Thomas Béligné, 2nd du Jaguar

WE Expression de Province 29-30 Mars 2014

 

 

Et voici un petit montage vidéo résumant ce magnifique WE : http://www.youtube.com/watch?v=KFnR7XLFDAo

 

III° Rallye Montagne

 

Vu par l'oeil de l'Aigle Royal

 

On l'avait prédis, on avait prévenu par tous les moyens, le journal de troupe en avait fait l'éloge ces derniers numéros, on avait mis en garde, on avait écouté les dernières conseils des vieux loups du scoutisme aux sujets des rallyes anciens. On avait surtout pris peur du froid, du vent, des chutes de neiges, des intempéries, de la pluie. Cela a-t-il vraiment servis ? J'en doute, l'ETN veille ! Qui des parents n'avaient pas préparés le départ, le sac à dos, les polaires, les gants, les bonnets, les écharpes et encore les gants, les bonnets ? Des paperasses reçu, surtout ces fameuse "circulaires" de notre CT, on en a reçu une bonne cinquantaine... Souvent dix fois la même chose. Six "circulaires" de l'ETN pour nous mettre en garde du froid, on a même eu le droit à un "power-point" ! Là je dis : "chapeau" ! Nous étions que trop prêt trois semaine avant.

Le camp se fit attendre. Et puis la messe du Samedi à Saint-Gènes des Charmes, c'était quand il faisait chaud… on y a vu quelques chefs, absent pendant le rallye ! Puis le Dimanche 2 Mars 2014, à un horaire titanesque de "5:45, chez les Bublot", pour ma part. Car j'ai eu cette honneur, cette grâce, ce don de partir dans les premiers de ma Troupe et de "poiroter" un peu plus longtemps dehors. Bref, voyage sans embûches, arrivée de même. Et là, charmant soleil nous accueillait chaleureusement (chaleur-eusement, c'est le soleil, donc c'est chaud, et avec "CHArmant" et "CHAleuresement" ça donne plus de style).

Mais là couperet tombant, les traîneaux attendaient patiemment d'être fait ! Abominable désastre ! Devant autant de nourriture, le scout restait joyeux, mais il fallait tant d'énergie pour rameuter toutes les pièces appartenant à sa patrouille que… lassitude ! Nous étions sur le chemin lorsqu'un de mes compatriotes de froid me dis : "Tiens une troupe, elle a l'air stylée", effectivement, cette troupe avait son bausant au vent, la fleur de Lys surplombait, la troupe suivait, silencieusement mais courageusement, sacs aux dos : c'était l'autre bout de la 1* Cham !

Les sept cordées au complet, car aucun absent, bouchaient les passages puis partaient rattrapant toutes les autres troupes joyeusement.

Le chemin fut dur, très dur, tantôt traîneaux traînèrent (effet de style), on devait les poussés de toutes nos forces, abominable montée. La raquette sous le pied, ou sinon, pour certains, sous le bras ou dans le traîneau, le scout n'avait peur de rien, il surgissait des glaciers innombrables et allait aider son prochain dans la difficulté.

Tramalou, Vercors, je ne sais plus les autres, mais bref, Quatre maquis, pour quatre prêtres, pour 7-8 cordées (par maquis). Ce qui donne 45 scouts pas sous-camps, par maquis.

Début du rallye par une installation des coins de cordées. Élémentaires.

Interrompu pour le déjeuner. Élémentaire, parceque si l'on ne mange pas, on meurt. Puis continuations. La journée fut belle, ni sous un soleil écrasant, ni sous une nuée de neige frappant la terre, on avait le ciel couvert de nuage gris, sans prémonitions. À la stupéfaction d'un très grand nombre de scout, on découvrit qu'il n'y avait pas de goûter, on essaya d'accepter toutes les raisons possibles (carême, jeûne,…). Mais cela ne manqua point, rappelons le ! Un scout n'est pas gourmand et ne pense pas qu'à manger, enfin ! Il y eu une messe pour ceux qui voulaient, dans le froid, la neige, la pluie, le froid.

Arriva très vite l'heure de faire le feu, pénible mais heureuse corvée que celle de bois. Dégringolant les monts enneigés pour une vulgaire poignée de brindilles mortes, et surtout devant cet interminable trou que creuse la braise ! Pourquoi ne veut-il pas rester à notre hauteur ? Quel hypocrite ! Comment voulez vous faire cuire des pâtes avec des braises 3 mètres en dessous et toute la fumée dans votre direction ? Il faut vraiment arrêter.

Cette petite intempérie n'empêcha en rien au bonheur du scout devant sa gamelle de nouilles fumante. Vint la prière. Grande prière. Puis silence de nuit, tous les scouts des quatre sous camps se couchent.

Pendant la nuit, on dort, pour la plus part. Le lendemain, 6h00, lundi au soleil ? Ben non, péniblement on ressort la tête de la tente : "Enfer et damnations, se dis le CC, la neige à tous recouvert". En effet, il avait bien vu, la neige était tombé durant la nuit. Petit déjeuner en vitesse avec du Nutela, ce qui donna beaucoup de douceur au PDDM qui, je crois, su se faire apprécier. Rassemblement par sous-camp pour une prière. Puis début, grand début. Le grand jeu. C'est deux jours allèrent être inoubliables, gravées à jamais dans nos mémoires, on entrait dans l'histoire des rallyes, on parvenait au point culminant du camp. La bagarre devait régner, l'affrontement aussi. Ce fut course d'orientation, mouflage, recherches Arva, parcourt Hébert, … tant de choses que je ne m'en rappelle plus de tout. La 1ère journée du grand jeu se clôturait,…mais vint la veillé ! Quels moments nous attendions si ce n'est la veillé ? Je vous accorde qu'il faisait un petit peu trop froid mais très vite consolé par l'enthousiasme des scouts. La 1ère Cham, toujours la plus nombreuse, chantait à tut tête, répétant :

"Chamalières, Chamalières !!! Ton foulard comme à Giwel, ne se donne à personne, qu'au vrai Scout Baden Powel !!!!!!"

C'était juste le premier couplet mais cela n'enlève rien au geste. Quels moments grandioses !

Suivit, malheureusement trop vite, par la prière, puis quelques aspirants de notre troupe récitèrent leur méditations, c'est toujours assez inaudible mais on aime bien avoir froid. Quel charme. Puis tous aux lits, ou aux sacs de couchages.

Troisième jour de camp, deuxième jour de Grand Jeu, mardi, 6hoo, pour une matinée chargée d'embûches et d'épreuves qui seront dur pour le scout et sa cordée. Je rigole. Le grand jeu, la fameuse grand "baston" qui nous était promis (conformément au power-point que nous avions reçu). "Tramalou, ouh, ouh, on est des fous !!" Résonna dans la vallée, elle reçut l'écho de la victoire et des lauriers. Naturellement. Puis suivit un espèce de grand rasso, ou chaque personnes rameute ses pauvres affaires gelées. On nous dis quelque chose, comme la nouvelle que nous ferions pas d'abri jurassien, une chose ou notre troupe s'était courageusement entraînée. Quelques dure têtus s'obstinèrent à en faire un.  Puis des activités inter-sous-camps, ou la Sainte-Flânerie. Confessions, messe.  Puis le fameux, l'attendu, le grand dîner "offert par l'ETN" qu'on nous avait prédis ! Il ne déçu pas ! Pour commencer, une spécialité assez peu répandu en Europe, un délicieux cocktail aux milles agrumes accompagné de petit "bretzel" venu directement d'Allemagne. Suivi, très vite, avec THE spécialité de l'ETN Montagne, une mascarade de pomme de terre, avec son somptueux enrobage de fromage tendrement fondu. Quel délice, le sirop coulait à flots par barils, certains ne tinrent pas la soirée. Puis le dessert ! Quelle grandiose avancée ! Qui n'aurait voulu de ces pommes "grilladées" puis délicatement recouvert d'un impardonnable coulis constitué à 100% de chocolat ! Quel BONHEUR ! Repu, content et rassasié de tant de mets fabuleux, on se leva vers le lieu de veillé ! Grandiose veillé encore ! Chants, sketchs, tout. Malheureusement abrégée.

Puis, Mr Bublot pris la parole ! "Place, place" on aurait pu dire. Tout d'abord, trois ou quatre mots : "fierté, fierté, fierté, (fierté)" ! Je ne vous cache pas qu'au début j'ai, comme beaucoup d'autres, cru à une "engueulade". Mais quel discours ! Quel "oration", du latin : oratio,onis. On ne pouvait y croire ! On peut en tirer, en effet, que Mr Bublot avait assez lutté contre notre pitoyable administration.

Le discours aurait pu faire, sans aucuns problèmes, office de prière, mais pour la Tradition…

Ce n'était pas tout, non, il faut ne pas croire que tout le monde rentre chez soi, tranquillement, et se couche les yeux bien fatigués, non. Pour marquer le coup, il fallait quelque chose de plus, une adoration pendant la nuit ! Aux flambeaux, le saint sacrement monta la montagne et s'installa dans le chalet. Puis vint les tours de veille et d'adoration (pensée pour ceux de 1h/3h, s'il vous plait). Se lever à 2h, s'habiller sans bouger puis sortir… mais pour la gloire du Christ Roi, tout est bon et rien n'est assez. Bref chacun son horaire et les vaches seront bien gardées.

Le réveil fut tôt, par de cris de chefs. Tôt, dans la brume matinale de la vallée, face aux murs rocheux à l’horizon, 6 promesses furent prononcées. Nous étions là, 1ère Cham avec une autre troupe. Puis ensuite, on a eu le droit pendant tous le reste du temps à des : "Activez, activez !". Il fallut ranger, faire les traîneaux. Puis la Sainte Messe fut célébrée devant la vallée. Le soleil y fit sa première apparition depuis 4 jours, c'était la fin. Avant la véritable "the END", nous eûmes le Grand Rasso. Deux, trois pas de Mr Bublot en avant, pour annoncer la victoire du renard de Chamalières ! Suivi de l'Hermine de Chamalieres, d'une inconnue, puis de deux autres de Chamalières encore. Baptiste conclu par son joyeux "Croire, Aimer, Servir", aurait-il du lancer à terre son piolet ? Aurait-il fait comme Augustin, en perdant le piolet dans la neige… ? Qu'importe.

Puis on regagna le village d'en bas, traîneaux qui tiraient, au contraire de la montée. On s'arrêta à deux trois arrêts de bus avant de savoir que c'était toujours celui le plus en bas. Dernier regard vers ces montagnes avant d'embarquer vers Clermont-Ferrand.

Et pour reprendre les mots d'un de mes confrères scouts : "C'est toujours dans le car du retour que se passe les meilleurs moments des camps".

Ite missa est.

 

 

 

Stanislas de Reboul, 2nd de Aigle Royal

 

Lien de la vidéo réalisée par Thibaut et Paul Liberge, CPs de l'Hermine et du Milan: https://www.youtube.com/watch?v=wjo7IyfpbsA&feature=youtu.be

 

WE de Troupe 15/16 Février 2014

 

Vu par l'oeil de l'Aigle Royal

 

Aux sons des cornemuses du lointain horizon, la glorieuse troupe de la 1ère Montagne Chamalières s'était donnée rendez vous au Salon du Capucin sous la pluie mouillante. Que de personnes entassées sous le minuscule perron du restaurant. L'Aigle dans sa royauté, arriva, bien évidement le premier et au complet ! Luges, traîneaux, skis, crampons, manteaux, polaire, raquettes, sacs, ... tout était tassé sur les cris des propriétaires arasés par cette vague de scouts. Jamais on n’avait vu tant de personnes en chemises sous la pluie en riant et en chantant des chants joyeux ! C'était fantastique. L'arrivée des chefs tarda. Notre CT, pour montrer sa supériorité et notre infériorité, avait des skis de randonnées. Après un majoritaire "pinaillement" pour enfiler les raquettes, nous nous mîmes en marche vers les vertigineux monts du Sancy, la marche fut particulièrement longue et pénible. Certains une raquette dans la main et l'autre sous le pied, d'autres emportés dans les larges crevasses avec les traîneaux, d'autres même (les derniers) tiraient avec solitude leurs traîneaux bondés de choses.

 

Tumulte, rififi, "albo lapilo notare diem", cette montée restera marquée d'une pierre blanche. Au lieu dit, les ordres furent simple, nous avions quelques minutes pour faire un "abri jurassien". Naturellement nous préférions faire de la luge et descendre les pentes sur un sac poubelle que de creuser inlassablement jusqu'à la terre. Mais, toutefois, nous dûmes nous résigner à travailler pour avoir un abri pour la longue et froide nuit qui allait arriver. Arbres détruits, trous creusés, murs montés, sapins élagués, nous étions prêts, heureux d'avoir fini notre besogne. Mais, j'allais dire, heureusement, les "Isardois" arrivèrent et les plus compétents des autres cordées (càd les 2nd) durent aller les aider ! Quelle joie ! Nous attendions cet événement pour achever nos pauvres doigts congelés. L'abri de l'Isard est fini. La deuxième chose principale après le "dodo" : la "mangeaison" ! L'Aigle, dans toute sa royauté, fis le PREMIER feu, qui dura une demi-heure, laissant à peine le riz cuire, c'est pourquoi nous dûmes finir au butagaz… âpre constat. Ce qui n'empêcha pas "El padre", notre aumonier, Frère Eric, de nous demander l'hospitalité pour notre voluptueuse soupe aux agrumes. Le Renard, dans sa goupilatitude, réussi à garder le feu pour la cuisson, assez pratique, mais leurs mets étaient-ils à la hauteur ? Baptiste, notre chef, fit un petit tour dans les patrouilles, analysant les abris. Pour celui de l'Aigle, Baptiste aurait pu dire : "ars longa, vita brevis", l'art est long, la vie est brève… mais il ne l'a pas dit. Le dîner passé, les ventres bien garnis, un rasso suivit. On nous expliqua l'étalement total du planning par les chefs, formidable ! Nous étions censés faire un grand jeu ! J'imagine qu'une grande majorité des scouts voulaient, à tous prix, faire ce grand jeu ! Ayant déjà très froid, voire très très froid.

La veillé de promesses de trois de nos compatriotes de froid, conclus le rassemblement.

Tous autant fort que nous étions, nous nous précipitâmes sur nos abris pour y trouver le sommeil. Quelle nuit ! L'eau dégoulinait tranquillement sur nos nez et yeux, cherchant à s'enfuir du terrible fléau, le scout s'enfonçait la tête dans son sac de couchage pensant que lorsqu'il ressortirait sa tête il n'y aurait plus d'eau… mais non, que nous sommes bêtes !

La nuit se déroula nonchalante, le CC nous réveilla tous à 1 heure du matin, conformément au désir de Baptiste... Ridicule de réveiller quelqu'un pour lui demander si il souffre de froideurs interne, que n'en somme-nous nenni ? Réveillez à une quelconque heure, sauf pour le Jaguar qui on bénéficié d'un court temps supplémentaire et d'un retard considérable. La troupe a donc fêtée ses aspirants en leur promettant un puy enneigé énorme. Des heures de marche sous le vent et le froid du Nord, les grincements de dents nous faisaient perdre haleine. Tantôt c'était une plainte qui raisonnait jusqu'au de là des fond enneigés, tantôt un joyeux chant scout qui raisonnait dans nos cœurs. En haut du sommet, les promesses furent prononcées ! Quel moment d'émotions pour nous que de voir petit à petit notre troupe s'agrandir.

Baptiste profita qu'il faisait très froid pour donner les 2nd et 1ère classe.

Nous eûmes bien froid. La descente fut toutefois bien plus rapide. Dégringolant tous, traversant les congères glaçées et les buissons congelés, les scouts s'élancèrent vers le chemin du retour ! Quel désastre ! Le chemin partiellement enneigé nous donna du fil à retordre "contra bonos mores", contre les bonnes mœurs. A l'arrivée, le car nous attendait impatiemment et il appela même un de ses compagnons, car nous étions trop nombreux. Le trajet fut aussi un désastre ! Nos pauvres knickers "ensanglantés" d'eau étaient en pleine évaporation constante. L'arrivée était attendue avec enthousiasme. Le planning était de partir chez son CC, de manger chez lui et de parler de lui... Assez amusant.

La messe nous attendit aussi. Elle fut magnifiquement célébrée par "El padre d'Estable" et concélébrée par "El padre de la troupe", frère Eric.

Tout fut fait, et nous pûmes scander "consummatum est", tout est accompli.

 

 

Un très grand merci à nos chef qui nous ont concoctés un parfait WE : "qui bene amat, bene castigat"- qui aime bien, châtie bien.

 

Et aussi à M. Bublot pour son incroyable dévouement pour le matériel et l'organisation, comme d'habitude.

 

 

Stanislas de REBOUL, 2nd de l'Aigle Royal.

 

 

 

Lien du film réalisé par le CP de l'Hermine, Thibaut Liberge, sur le WE de Troupe :

http://www.youtube.com/watch?v=8M1jqqkUuLU&feature=em-upload_owner

Rentrée 2014

 

C'est parti pour une nouvelle année pleine d'aventures!

Une nouvelle cordée s'est ouverte pour cette année : le Lynx avec le grand Paul comme CC.

Le nombre de cordées est maintenant de 8 : Le Renard, le Jaguar, l'Hermine, le Chamoix, Le Milan, L'Isard, L'Aigle, et le Lynx.

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